L’astrologie

De la même manière, et en raison des abus et de la menace représentée par une telle connaissance, l’astrologie a cessé aujourd’hui d’être un fondement de la médecine. Elle l’était pourtant d’Hippocrate à Galilée, mais a disparu à partir de la Renaissance, avec la séparation progressive des deux disciplines : l’astrologie et l’astronomie.

Au XVIII ème siècle, siècle des Lumières, elle a été jugée comme étant de l’obscurantisme et de la superstition. Pourtant les premiers herboristes, botanistes, médecins et chimistes (et Paracelse notamment) ont fait reposer leur connaissance des plantes à partir des planètes.

L’un des exemples les plus fameux est celui du célèbre botaniste, médecin et astrologue britannique Nicholas Culpeper. Se basant sur la théorie des signatures, il fallait, selon lui, considérer trois choses : les causes du mal de chaque personne, l’endroit du corps où il se manifeste, le remède de la plante ainsi que la planète qui lui correspond.

On associe en effet chaque planète , selon ses caractéristiques (Mars = Feu ; Soleil = Lumière ; Jupiter = Expansion ; Uranus = Eau …), à certaines plantes selon leur description et leurs propriétés : par exemple, la camomille au soleil, l’artémise à la lune la coriandre à mars, le fenouil à mercure, la sauge à Jupiter, la rose à Vénus, le cèdre à Saturne… Ainsi, on rapprochera un signe astrologique (chaque signe étant associé à une planète, des maisons, des aspects, des astéroïdes…) d’une plante, comme dans l’exemple ci-dessous :

  • Bélier – Mars – Romarin
  • Taureau – Vénus – Rose
  • Gémeaux – Mercure – Basilic
  • Cancer – Lune – Camomille matricaire
  • Vierge – Mercure – Lavande
  • Lion – Soleil – Jasmin
  • Balance – Vénus – Géranium
  • Scorpion – Pluton – Patchouli
  • Sagittaire – Jupiter – Poivre noir
  • Capricorne – Saturne – Vétiver
  • Verseau – Uranus – Néroli
  • Poisson – Neptune – Mélisse
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