Le système respiratoire est vital à la survie : nous ne pouvons pas passer plus que quelques minutes sans respirer. Il fonctionne en permanence de façon plus ou moins consciente, mais nous pouvons contrôler volontairement la respiration et ainsi l’utiliser pour nous apaiser ou mieux nous oxygéner. Lorsque nous inspirons l’air, les poumons délivrent l’oxygène dans le sang ; lors de l’expiration, ils rejettent du dioxyde de carbone.
Parcourons le chemin de l’air, organe par organe.
Les fosses nasales :
L’air entre par les narines et remonte les fosses nasales. Ces deux cavités osseuses sont recouvertes d’une muqueuse qui, grâce aux glandes à mucus, en lubrifie les parois. Cette fine membrane contint aussi des cils qui filtrent les poussières, réchauffent l’air entrant et sentent les odeurs.
Le pharynx, appelé plus communément la gorge :
Une fois l’air inspiré a transité par les fosses nasales, il se retrouve face aux amygdales. Ce sont deux glandes productrices d’anticorps, et donc une arme de défense de l’organisme. Bien que leur gonflement puisse gêner la respiration et la déglutition, leur ablation ne doit intervenir qu’en cas de nécessité et dans les cas les plus urgents. En effet, cette ablation orive le corps d’une production d’anticorps qu’il ne pourra pas remplacer.
L’amygdale pharyngienne comporte des excroissances contenant la lymphe, ce qui explique son fort pouvoir de lutte contre les infections.
Dans la région rhino-pharyngienne, à savoir la région formée par le nez et la gorge, on retrouve également les trompes d’Eustache qui communique avec l’oreille moyenne. C’est )pourquoi lorsque le nez, la bouche et la gorge présentent une douleur, elle peut être ressentie jusque dans l’oreille. C’est ainsi qu’un mal de dents peut irradier jusque dans les yeux ou dans les oreilles par exemple.
Le larynx :
C’est l’organe permettant de parler grâce à l’émission de sons différents. Les cordes vocales qui y sont tendues vibrent au contact de l’air expiré. Les sons sont enduits « mis en forme » par la position des lèvres et de la langue par rapport aux dents et au palais.
Autour du larynx, on trouve également la thyroïde. C’est une glande endocrine qui est un régulateur de nombreux systèmes hormonaux dans l’organisme.
La trachée :
Faisant suite au larynx, c’est un tube fibrocartilagineux qui envoie l’air dans les poumons. Elle prend naissance au niveau du cou et se termimne dans le thorax à hauteur de la cinquième vertèbre thoracique.
Les bronches :
Elles commencent à l’endroit où la trachée se divise, et partent ensuite dans les poumons en se divisant en broches lobaires, puis segmentaires. Elles se ramifient encore davantage en bronchioles qui se terminent par des lobules. Ces lobules aboutissent à des sortes de grappes de raisins appelées « acinus », dont chauqe poche est une alvéole pulmonaire. C’est à ce niveau qu’ont lieu les échanges gazeux avec le sang.
Les bronches se trouvent dans les poumons.
Les poumons :
Les deux lobes qui compose les poumons renferment le centre des échanges gazeux entre les bronches et le sang.
Ils sont irrigués par les bronches, une artère et une veinule. L’artère entre les poumons, puis va se diviser en artérioles, puis en artérioles alvéolaires, et enfin en capillaires artériels alvéolaires, qui vont prendre l’oxygène grâce aux échanges avec les avéoles pulmomnaires.
A l’inverse, le sang chargé de dioxyde de carbone se dirige dans les capillaires veineux pour l’expiration. Ces capillaires deviennent ensuite des veinules alvéolaires qui se prolongent en veine bronchiole et enfin en veine pulmonaire, laquelle remonte vers le coeur.
Les poumons sont élastiques et de couleur rose en raison des grandes quantités de sang qui les composent.
Entre les deux lobes de poumons, on trouve le médiastin, où niche le coeur et les gros vaisseaux sanguins.
Les poumons sont protégés par la plèvre. On distingue :
Le liquide intrapleural circule entre ces deux feuillets pour assurer une bonne protection aux poumons, qui sont fragiles. L’espace où circule s’appelle la cavité pleurale.
Si du sang pénètre dans cette cavité, c’est un hémothorax.
Si de l’air pénètre dans cette cavité, c’est un pneumothorax.
Si le liquide intrapleural est en flammé, c’est une pleurésie.
Si les deux feuillets se collent l’un à l’autre, c’est une symphyse pleurale.
Les poumons sont donc un filtre et un organe essentiel à la vie. Ils sont un émonctoire peu utilisé dans l’élimination des déchets, mais si les autres sont défaillants, ils peuvent éliminer les colles par le mucus, et des cristaux tels que les acides volatils.