Les mauvaises habitudes sont toutes ces choses que nous mangeons, que nous faisons qui sont défavorables à une bonne santé. Elles perturbent l’organisme, l’empêchent de fonctionner correctement ou l’intoxiquent. Les mauvaises habitudes sont adoptées pour le bien-être très éphémère qu’elles procurent, pour leur facilité de consommation, ou bien sont tout simplement liées au mmode de vie.
Quelques catégories de mauvaises habitudes :
- La sédentarité.
- La consommation de produits intoxifiants.
- Une alimentation non adaptée.
- La prise de médicaments de confort.
- Le non-respect des signaux du corps.
La sédentarité
L’absence d’exercices physiques et les journées passées assis encrassent le système comme un moteur qui ne tourne pas depuis longtemps. Le redémarrage devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que le temps passe, et la durée de vie se trouve raccouorcie.
Le corps n’est pas fait pour rester immobile. Si on est vigilant, on s’en aperçoit rapidement. Lorsqu’on doit garder la même position un certain moment, par exemple lors d’un long voyage, une position assise ou debout au travail, un alitement, des douleurs apparaissent et le besoin de bouger se fait sentir. Lors de repos au lit prolongé, le corps se détériore.
La sédentarité rend les os et les muscles moins résistants et entraîne des troubles tels que des maux dans les régions de la nuque, du dos et des épaules. L’absence d’exercice physique peut causer d’autres troubles comme la constipation, l’hypertension, l’obésité, le diabète ou une fatigue chronique. Le corps se met à fonctionner au ralenti et donc se régénère moins bien. C’est ainsi que l’on voit apparaître des maladies telles que le cancer ou autres lésions de l’organisme. Le corps n’utilise pas non plus l’ensemble des calories ingurgitées et stocke alors dans ses réserves.
L’activité physique n’est pas forcément la pratique d’un sport. Mais il est conseillé d’en pratiquer un surtout pour les personnes ayant un travail dans un bureau qui ont tendance à passer leurs journées en position assise. L’activité physique se résume à faire fonctionner ses muscles : aller marcher, prendre les escaliers, par exemple. Les recommandations de base sont d’au moins trente minutes d’activité physique dans la journée. Il est assez simple lorsqu’on y pense de parvenir à ses 30 minutes : préférez la marche ou le vélo pour les trajets courts, préférez les escaliers à l’ascenseur, s’asseoir et se relever plusieurs fois, de petits exercices de renforcement musculaire ou même mettre de la musique et danser un peu quand on se retrouve seul de temps à autre…
La consommation de produits intoxifiants
Les produits intoxifiants sont nombreux. Leurs effets relaxants ou de plaisir ne sont pas à démontrer, mais cela reste très éphémère, et les conséquences sur l’organisme sont désastreuses.
- L’alcool et le tabac :
Certes leurs consommation offre une détente ou une euphorie immédiate, mais ne vous y tromper pas. Le tabac semble avoir une action apaisante. Mais la tension à laquelle ont est soumis et qui nous donne le sentiment que seule une cigarette calmera est directement induite par le tabac et es produits composant la cigarette. Le besoin de fumer pour s’apaiser est un état de manque. Le manque s’accompagne de symptômes tels que l’irritabilité et le manque de concentration.
Tout le monde ou presque le sait, fumer est une très mauvaise habitude. Le tabac induit une sensation de fatigue, réduit les capacités pulmonaires en durcissant les poumons, qui doivent normalement rester un organe très souple, et favorise les troubles cardio-vasculaires.
Contrairement au tabac qui est à bannir, l’alcool peut être consommé, mais avec beaucoup de modération. Il contient bon nombre de sucres qui viennent se stocker dans la partie abdominale et qui sont donc les plus difficile à éliminer. L’alcool dégrade énormément le foie et peut engendrer une cirrhose, laquelle peut s’avérer mortelle. A forte dose, ‘alcool a aussi un impact psychologique. Sa consommation peut devenir addictive et perturber les facultés de raisonnement. Ce qui peut engendrer de la paranoïa et un isolement social empêchant de pouvoir prendre du recul. En état d’ébriété, les émotions sont décuplées, exagérées et donc faussées, menant parfois à des comportements qu’on peut être amenés à regretter.
Le tabac et l’alcool représentent deux poisons pour l’organisme. Ils ont un impact également sur le terrain, qu’ils rendent plus faible et moins apte à mobiliser les défenses immunitaires du corps. Mais ce ne sont pas les seules substances faisant partie de nos mauvaises habitudes. On trouve aussi des produits qui sont néfastes en grande quantité pour l’organisme comme le café, les sodas et autres produits exitants et sucrés.
Le café et les sodas
Le café et certains sodas sont à base de caféine, voire de taurine pour les boissons énergisantes. La caféine peut avoir des effets bénéfiques sur la peau, stimule les fonctions cérébrales et joue un rôle dans le processus d’amincissement. Elle permet de compenser un manque de sommeil ou de vivacité. Mais le café et les sodas acidifient également l’organisme. Nous avons vu lors d’un précédent module les risques liés à un taux d’acidité trop élevé. Le corps se déminéralise et les tissus se dégradent. La caféine n’est pas toléré de la même manière par tous les individus ; certains y seront plus sensibles que d’autres. Elle peut provoquer une hypertension, des palpitations ou des tremblements chez les sujets sensibles, ou en trop grande quantité pour la plupart des personnes.
En outre, la caféine entraîne une forme de cercle vicieux : elle perturbe le sommeil, nous en consommons donc plus pour affronter la journée, nous dormons mal ensuite, et le cercle se poursuit le lendemain. Leur consommation doit être donc fortement limitée.
Les thés noirs : prenez garde également au thé. La théine possède les mêmes vertus et effets néfastes que la caféine. Si c’est le fait de boire une boisson chaude qui vous tourne vers le café ou le thé, préférez les infusions et tisanes que vous pourrez choisir selon les vertus des plantes. Si l’effet recherché est un stimulant, le thé vert est beaucoup mieux toléré par l’organisme que le café ou le thé noir. Vous pourrez également profiter de ses antioxydants. Pour sucrer vos boissons chaudes, vous pouvez remplacer le sucre raffiné, qui est toxique, par du miel, à mettre lorsque la boisson redescend sous les 40°C, ou du sirop d’agave, dont l’indice glycémique est un peu moins élevé.
Une alimentation non adaptée
Les en-cas, le grignotage, les repas pris sur le pouce, la facilité d’utilisation des plats industriels, toutes ces mauvaises habitudes dérèglent l’organisme. Nous avons déjà amplement abordé l’alimentation. Sans revenir sur les principes de la nutrition, n’oublions pas que l’industrie alimentaire tend à aller dans le sens inverse d’une alimentation équilibrée. Elle séduit par ses emballages et joue sur le goût à l’aide d’additifs chimiques dans un seul but de profit.
Mais l’alimentation doit faire partie d’une hygiène de vie et se tourner vers des produits sains, dégustés à heures fixes. Les excès doivent être compensés par une mise au repos digestive, par exemple une monodiète, un jeûne, une alimentation légère et saine. La différence doit être faite entre quantité de nourriture et qualité. La qualité exige moins de quantité, et pourtant les bénéfices sont plus important. Manger lentement de manière plus saine à heures fixes ne laisse pas de sensation de faim entre les repas. Vous vous sentirez moins ballonnés et fatigués. L’énergie et la vitalité seront plus conséquente.
Les médicaments de conforts
Précisons encore une fois que nous parlons des médicaments que nous consommons en automédication ou lors de maladies bénignes telles que rhume, angine, fièvre, gastro-entérite.
Vous avez mal à la tête, vous vous tournerez vers le paracétamol ou de l’ibuprofène sans vous demander s’il s’agit d’un début de déshydratation, par exemple, ceci est très fréquent par exemple les lendemains d’excès d’alcool. Une augmentation de la consommation d’eau aurait pu suffire. Un médicament impose au corps l’ingestion d’une substance comprenant des effets secondaires et des molécules chimiques difficiles à digérer par le foie. Précisons également que les effets des médicaments sont temporaires et ne traitent que les symptômes. Ainsi, dans le cas d’une céphalée due à une déshydratation, l’absence d’apport d’eau fera revenir la douleur.
Le non-respect des signaux du corps
Les symptômes sont le langage du corps, la sonnette d’alarme que le corps utilise pour signaler un problème. En contrant les symptômes, on ignore le message envoyé. Le corps doit donc utiliser un autre moyen ou des symptômes plus plus fort au fur et à mesure que la situation s’aggrave, puisque la cause est toujours présente.
Ecouter son corps ne se limite pas à l’étude des symptômes. Le corps nous parle bien avant que les déséquilibres n’interviennent. La fatigue se manifeste par des signes qui, lorsqu’ils sont entendus, ne sont pas le signe d’un problème. Les yeux qui piquent, de légères douleurs dans la nuque, une perte d’attention, des bâillements…. Touts ces petits signaux évoquent la fatigue. Seulement parfois, nous poussons nos limites pour continuer nos activités. La fatigue est un symptôme informant d’un besoin de repos. Si l’on n’écoute pas son corps, la fatigue s’accumule et même le sommeil a du mal à régénérer l’énergie dont a besoin l’organisme. Sans tomber dans l’hypocondrie, le corps exprime lui-même ses besoins et ses difficultés ; il suffit de l’écouter pour comprendre.
L’absence d’écoute du corps est d’autant plus dommageable qu’au premier symptôme, on s’en remet au médecin, qui n’explique pas forcément le pourquoi du comment. Il vous donne un traitement dont vous ne connaissez pas l’action qui va éliminer le symptôme, et vous ne saurez pas pourquoi cela revient ensuite. On perd totalement le contrôle de son corps et de sa santé. Surtout que, parfois, les symptômes sont le signe d’un trouble psychologique qui se répercute sur le corps. C’est ce que l’on appelle la psychosomatisation. Une pensée négative, une contrariété vous donnera la nausée, vous coupera la faim. Un état d’esprit négatif sur le moyen et le long terme entraîne également une baisse des défenses immunitaires et laisse le champ libre aux attaques extérieures. Mais il rend aussi irritable, moins résistant au stress et à la douleur et empêche de prendre du recul. A terme, cela aboutit à des dépressions, des burn-out et une mauvaise gestion des émotions. En écoutant son corps, on peut se rendre rapidement compte qu’on a besoin de repos et de lâcher-prise pour mieux se concentrer sur ces activités. Il est temps de prendre du temps pour soi.